Que faire en cas d’accident ?

Tritium

Prélever de manière indépendante le tritium dans l’air autour de Valduc (2005 à 2011) – 5 rapports d’étudiants de l’Université de Bourgogne Franche Comté (ESIREM, master SPC, laboratoire LMN AC UT Mario)

Pour mesurer la teneur en tritium présente dans l’air, les services du CEA de Valduc utilisent une méthode basée sur le piégeage de ce radioélément par barbotage.

Cette méthode permet de prélever à la fois l’eau tritiée et le tritium gazeux présents dans l’air mais elle a trois principaux inconvénients.

Tout d’abord, l’appareillage fonctionne sur le secteur ce qui nécessite la proximité d’une prise de courant.

Ensuite, le temps de prélèvement est d’une semaine ce qui est long. Enfin, le troisième inconvénient est son coût élevé à l’achat.

Afin de pouvoir réaliser une mesure rapide dans l’environnement un système a été imaginé avec une pompe autonome sur batterie qui aspirerait l’air à travers un desséchant absorbeur d’humidité.

Ce système résoudrait le problème de l’alimentation électrique et diminuerait également le coût de la méthode.

La Seiva et l’IRSN se sont associés pour élaborer une cartographie des rejets atmosphériques tritiés du site de Valduc. La méthode consiste en un prélèvement d’échantillons de feuilles de chênes de quelques centaines de mètres à 150 kilomètres du site : les activités en tritium mesurées permettent d’ajuster un modèle mathématique de dispersion des rejets atmosphériques.

On pourra ensuite, à partir des données de rejets récentes ou anciennes, reconstituer les teneurs en tritium de l’atmosphère. De même, à partir de mesures anciennes de tritium sur des feuilles de chêne, on pourra reconstituer la moyenne des rejets sur une période donnée.

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