Que faire en cas d’accident ?

Rejets et déchets

Le CEA de Valduc dispose d’une autorisation pour rejeter des éléments radioactifs gazeux autres que le tritium. Ceux-ci sont classés en trois catégories : les gaz autres que le tritium, les halogènes gazeux et les aérosols, les radioéléments émetteurs alpha. Cette étude n’avait pas pour ambition de réaliser une étude de risques sanitaires autour du site de Valduc, mais plutôt de recenser les différents éléments rejetés et d’évaluer leur potentiel toxique pour l’environnement et pour l’homme.

Dans la première catégorie, on retrouve deux gaz rares, déclinés sous plusieurs isotopes : le krypton 85 et 88 et le xénon 131, 133 et 136. Les gaz rares sont les éléments les plus stables chimiquement et ont un très faible potentiel de contamination de l’être humain. Dans la catégorie halogènes gazeux et aérosols, un seul élément est rejeté : l’iode 131. Celui-ci est dangereux pour la thyroïde avec risque de troubles du métabolisme et de cancer thyroïdien. Chez l’enfant et le fœtus, il induit des retards de croissance et de développement, en particulier du système nerveux. Enfin, en ce qui concerne les radioéléments émetteurs alpha, nous retrouvons les transuraniens suivants : uranium 233 et 238, plutonium 238 à 242, américium 241. Le risque le plus sérieux encouru par ces éléments est l’induction de tumeurs localisées différemment suivant leur organe cible : les os, le foie et les reins pour l’uranium, les poumons, le foie et les os pour le plutonium et le foie et les os pour l’américium.

A Valduc, les quantités d’effluents rejetés sont très largement inférieures aux autorisations, qui sont faites de sorte à limiter les impacts environnementaux et sanitaires.

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