Que faire en cas d’accident ?

Risques

Un accident est-il possible ?

Le centre de Valduc a une activité industrielle classique doublée d’une composante nucléaire. Aux risques “classiques” – incendie, panne, catastrophes naturelles, s’ajoutent donc des risques spécifiques au nucléaire.

Le risque pour la population extérieure au centre est principalement nucléaire avec des rejets incontrôlés dans l’environnement. Il existe 3 sources potentielles d’accident : les catastrophes naturelles (telles qu’un séisme), les risques industriels (incendie, erreurs de manipulation,…) et les actes de malveillance (vol, terrorisme).

promotion

À noter

Contrairement aux accidents sur centrales nucléaires, il n’est pas nécessaire d’ingérer de l’iode en cas d’accident à Valduc car le centre ne rejettera pas de grande quantité d’iode radioactif

Que dois-je faire si j'entends une sirène ?

Tout dépend où vous êtes situés : une éventuelle mise à l’abri concerne les habitants situés dans un rayon de 6 km autour de Valduc, sans compter le personnel du centre.

En cas d’accident, le Directeur du centre déclenche un PUI, plan d’urgence interne qui organise les secours sur le site.

Si les rejets risquent de dépasser les limites du centre, le Directeur prévient le Préfet qui décide de déclencher le PPI, Plan Particulier d’Intervention qui prévoit une série de mesures telles que la mise à l’abri de la population, l’évacuation, …

Le numéro vert de Valduc permet de savoir quelle est la situation à chaque instant après que la sirène d’alerte a retenti.

Quelles sont les matières radioactives manipulées à Valduc ?

Les matières nucléaires entrant dans la composition d’une arme sont le Plutonium (Pu), l’Uranium (U) et le Tritium (H3). Valduc dispose de bâtiments destinés à la recherche et l’usinage sur chacun de ces éléments.

Plutonium et uranium sont des métaux, tandis que le tritium est un gaz : l’hydrogène radioactif. C’est un élément difficilement confinable, Valduc dispose d’autorisations de rejets gazeux de tritium.

SEIVA Valduc - CEA Lingot de plutonium
Lingots de plutonium

Y-a-t-il déjà eu des accidents à Valduc ?

A ce jour, aucun accident n’est survenu sur le site. Des incidents surviennent régulièrement, classés entre 0 et 2 sur l’échelle INES.

Lorsqu’un incident survient sur le centre de Valduc, celui-ci a obligation d’en informer très rapidement son autorité de sûreté, la Préfecture ainsi que les médias locaux. Valduc s’acquitte de cette obligation, et la SEIVA bénéficie également d’une information sur les “événements non significatifs” ou “écarts” sur l’échelle INES (voir page ci-dessous) : le Directeur de Valduc informe le Président de la SEIVA dès qu’un événement , même de niveau 0, survient. Le bilan annuel est communiqué lors de l’assemblée générale de fin d’année.

Les exploitants nucléaires utilisent une échelle de classement appelée INES qui permet d’apprécier le niveau de gravité des événements survenant sur les centres. Le classement prend en compte trois critères : la dégradation des défenses en profondeur, les incidences sur le site et les incidences hors du site

  • ceux n'ayant eu aucune conséquence : INES 0 à 1
  • ceux ayant entraîné la contamination d'un travailleur : INES 2
  • ceux entraînant des rejets à l'extérieur du site : INES 3 à 7 (Tchernobyl est INES 7)

Une étude sur la perception du risque autour de Valduc

2006 – Eric DREVON, étudiant en master de sociologie à l’Université de Bourgogne Franche Comté, a effectué un stage à la SEIVA, avec pour objectif d’améliorer la connaissance sur la perception du risque par la population, autour du centre de Valduc. Après avoir établi le questionnaire, il fallait déterminer judicieusement les villages concernés par l’enquête. Après avoir établi le questionnaire, il fallait déterminer judicieusement les villages concernés par l’enquête. Pour cela deux critères ont été considérés : l ’éloignement par rapport au centre : Léry, Salive, Lamargelle, Marey-sur-Tille, Is-sur-Tille, et Dijon ; et l ‘accès à l’information par la revue Savoir et Comprendre : Léry, Lamargelle, Salives reçoivent le bulletin. Eric DREVON a interrogé 38 personnes, de différents catégories socioprofessionnelles. Ainsi, le faible effectif donne une image des tendances sans l’ambition de la précision statistique.

Les principales conclusions de son étude sont les suivantes : en ce qui concerne la manière dont la sécurité du centre de Valduc est perçue, moins de 10% des personnes interrogées pensent que le risque représenté par le CEA est important. 95% des personnes interrogées estiment que le centre est une nécessité économique pour la région.Globalement, la population n’a pas « peur du centre » et le juge bien moins dangereux qu’une usine chimique, une centrale nucléaire, ou même que la pollution atmosphérique causée par l’automobile dans une grande ville comme Dijon.Personne ne pense que le CEA a la capacité de dissimuler un accident grave. Selon les plus sceptiques, il pourrait seulement cacher des incidents sans gravité.Le sexe et la catégorie socioprofessionnelle n’influent pas sur la représentation du risque nucléaire autour de Valduc.L’âge a peu d’impact même si en vieillissant plus de questions surviennent pour l’avenir des enfants voire des petits-enfants.L’éloignement joue faiblement à l’intérieur d’une couronne d’une vingtaine de kilomètres environ. Plus loin survient un effet de seuil : la plupart des personnes interrogées sur Dijon ne savant pas que le centre de Valduc existe.Environ 95% des personnes interrogées considèrent le journal Savoir&Comprendre comme indépendant au centre de Valduc. L’information délivrée par la SEIVA améliore le sentiment de sécurité à propos des activités du CEA pour les personnes qui ont une opinion modérée.

En ce qui concerne la manière dont la sécurité du centre de Valduc est perçue, moins de 10% des personnes interrogées pensent que le risque représenté par le CEA est important. 95% des personnes interrogées estiment que le centre est une nécessité économique pour la région.Globalement, la population n’a pas « peur du centre » et le juge bien moins dangereux qu’une usine chimique, une centrale nucléaire, ou même que la pollution atmosphérique causée par l’automobile dans une grande ville comme Dijon.Personne ne pense que le CEA a la capacité de dissimuler un accident grave. Selon les plus sceptiques, il pourrait seulement cacher des incidents sans gravité.Le sexe et la catégorie socioprofessionnelle n’influent pas sur la représentation du risque nucléaire autour de Valduc.L’âge a peu d’impact même si en vieillissant plus de questions surviennent pour l’avenir des enfants voire des petits-enfants.L’éloignement joue faiblement à l’intérieur d’une couronne d’une vingtaine de kilomètres environ. Plus loin survient un effet de seuil : la plupart des personnes interrogées sur Dijon ne savant pas que le centre de Valduc existe.Environ 95% des personnes interrogées considèrent le journal Savoir&Comprendre comme indépendant au centre de Valduc. L’information délivrée par la SEIVA améliore le sentiment de sécurité à propos des activités du CEA pour les personnes qui ont une opinion modérée.

La perception de Valduc par les cafetiers

Restez à jour, abonnez-vous
à la newsletter

Restez à jour